L’initiative CAFÉ CHORTI a vu le jour au Guatemala début des années 2000, elle est née d’une volonté de s’allier pour développer ensemble un commerce en circuit court afin de bénéficier d’un marché stable et rémunérateur, ce qui représente un réel espoir pour les petits producteurs. Les acheteurs et consommateurs conscients qui optent pour Chorti, ne recherchent pas quant à eux seulement la qualité et le meilleur prix, mais souhaitent également contribuer au développement de meilleures conditions de vie pour tous et à la protection de l’environnement. C’est-à-dire, une vraie révolution des conditions imposées par un capital exclusivement orienté vers les intérêts de ceux qui le possèdent.
Chorti a évolué un fil des années pour devenir en 2014 une coopérative citoyenne, solidaire et multinationale avec un réseau de distribution reposant sur une toile solide de liens humains. Actrice de l’économie sociale, plaçant l’humain avant le profit, la coopérative rassemble les producteurs de café au Guatemala, transformateurs, distributeurs et simples citoyens amateurs de bons cafés. Une filière indépendante fondée sur la confiance, la transparence et la participation de chacun. Chorti est une entreprise qui doit être rentable, mais où l'argent est un outil et non une fin en soi. C’est une réelle avancée en termes de commerce équitable puisque tous les acteurs ont accès à l'ensemble des informations et participent aux décisions.
Dans la région chorti, plus de 1200 familles vivent de la caféiculture et une centaine d’entre-elles offre des grains d’exception commercialisés sous la marque CHORTI. La superficie moyenne par associé est de 1.4 ha pour une production équivalent à 900 kg de café torréfié.
Le travail en coopérative a permis de tisser des liens de confiance directs entre producteurs et consommateurs. Tasse après tasse, le consommateur collabore d’une manière quotidienne à la véritable transformation des conditions de vie des familles Chorti.
Les amateurs de bons produits sont conscients que la qualité se paie. Tout n’est pas seulement question de volume et d’économie d’échelle comme veulent, nous le faire croire les grands groupes alimentaires, mais bien de beaucoup de mains-d’œuvre, demandant une juste rémunération.